Kéniéba : lecture de Coran, pour des bénédictions en faveur de la cohésion, la réconciliation des cœurs dans le cercle

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Cérémonie de lecture de Coran à kéniéba ce mercredi 02 janvier 2019

La communauté de Kéniéba a organisé ce mercredi 02 janvier 2019, à la grande mosquée de la ville, une cérémonie de lecture du Saint Coran pour implorer Dieu à la paix, la réconciliation, la cohésion sociale, la solidarité et le pardon.
Cette initiative, s’inscrit dans le cadre de ‘’la liberté provisoire’’ accordée aux détenus de Kéniéba qui ont regagné leurs différentes familles ce mercredi.
La cérémonie a été présidée par le haut Conseil islamique et l’Amipi en présence de l’imam Thiérno Abdoulaye Diallo, guide spirituel et adjoint au grand Imam du Cercle de Kéniéba.

« La lecture du livre Saint est la solution aux problèmes que nous traversons sur cette terre » a laissé entendre l’imam Thiérno Abdoulaye Diallo avant d’inviter les jeunes et les populations « au pardon qui nous a été légué par nos ancêtres », a-t-il conclu.
L’honorable Bakary Sissoko député du cercle qui a pris part à cette rencontre spirituelle, a réitéré son engagement à œuvrer afin que les détenus recouvrent leur liberté totale.
« Au nom du préfet du cercle de Kéniéba M. Idrissa Kané et à mon nom propre, je pardonne à mes parents pour tout le mal causé lors d’évènements malheureux survenus dans notre cercle », affirme honorable Bakary Sissoko en exhortant la population au pardon à la réconciliation, la cohésion et à l’unité.


Quant au président de la coalition régionale de la société civile pour la réconciliation et la paix, M.Barou Coulibaly qui accompagné les détenus explique « nous sommes là aujourd’hui pour l’apaisement, le pardon et l’unité entre les populations de Kéniéba. Nous nous sommes sentis concernés par ce problème depuis le début. Il vous faut l’entente », a-t-il martelé et de rendre un hommage mérité à Madame

Tâta sy ‘’pour son engagement au près des  détenus à Kayes’’.
Pour rappel, ces personnes ont été détenues dans l’affaire de l’incendie de la résidence du préfet de cercle, des cartes d’électeur biométriques, les archives datant de la période coloniale et les cartes NINA non retirées qui étaient parties en fumée le 11 juin 2018.
Mamadou Magassa Kéniéba

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