Soumaïla Cissé, président de l'UDR, chef de file de l'opposition malienne. ISSOUF SANOGO / AFP

Nos confrères de Jeune Afrique récidivent. La poudrière des ” UNE”, en page cover, comme on dit dans le jargon, refait surface. Après leur Une déconcertante, qui avait affligé les autorités de Niamey sous le titre ” Le Niger entre deux fronts ” et consacrée sur le Président nigérien, Issoufou Mahamadou, dans “Spécial NIGER 2015 “, revoilà l’hebdomadaire panafricain qui fait parler de lui. La Une sur le Mali de cette semaine, qui renvoie à l’interview exclusive de l’opposant malien, Soumaila CISSÉ, l’un des adversaires potentiels de la présidentielle malienne du 29 juillet 2018, a viré à une psycho-minerve. Retour sur une grosse amertume des alliés de l’URD.

C’est la goutte de trop. Notre confrère Jeune Afrique soufffre t-il d’une minerve épileptique?  Non seulement ces contenus éditoriaux agacent dans certains palais africains et establishments sérieux, le célèbre journal du Père Béchir Ben Yahmed vient d’en rajouter sur la chaudière politique malienne.

La Une de l’édition de cette semaine de JA << C’est moi ou le chaos  » qui a fait la part belle sur le Mali avec l’interview exclusive de Soumaila CISSÉ, la star des médias étrangers par la force des choses, qui débarquent déjà à Bamako, agace l’état major de l’URD (parti de l’opposant malien) et a fait l’effet d’une bombe. Quelques heures après la parution de l’édition, le directoire de campagne du candidat Soumaila CISSÉ, a sorti ses griffes.

Confidentiel Afrique qui s’est procuré ce communiqué cet après midi en dit long. De quoi s’agit-il ? Le titre de Jeune Afrique, << Soumaila CISSÉ : C’est moi ou le chaos >>ne reflète pas la susbstance des propos du candidat Soumaila CISSÉ. En clair, l’opposant n’a jamais tenu, en aucun moment, durant cette interview une telle déclaration. Pourquoi ce titre à la veille d’une présidentielle, s’insurge le directoire de campagne de l’URD.

En 2015, Jeune Afrique avait réalisé un Spécial NIGER sur recommandation du Directeur de cabinet adjoint de l’époque, du Président de la République du Niger, Ibrahima Yacouba. À la parution du numéro, une Une en Cover  » Le Niger entre deux fronts », grande stupéfaction dans les couloirs de la Présidence et de la Primature.

Confidentiel Afrique révélait dans une de ses éditions, cette amertume à l’époque des autorités. Les raisons: La Lettre de recommandation des autorités en faveur de Jeune Afrique, n’a pas produit les effets escomptés de faire passer une bonne et pertinente communication gouvernementale.

Par Hippolyte Gourmantier

Confidentiel Afrique

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