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Sédiko Douka, Commissaire de la CEDEAO chargé de l’Energie et des Mines, annonce une prochaine réglementation de l’orpaillage clandestin au Sahel. Ce secteur informel est devenu aussi important que l’exploitation minière industrielle. Il contribue au financement du terrorisme et recourt au travail des enfants, affirme-t-il.

« 10 % de la population du Niger, du Mali et du Burkina Faso dépendent de l’orpaillage artisanal sur plus de 1000 sites informels », indique Sédiko Douka, Commissaire de la CEDEAO chargé de l’Energie et des Mines, dans une interview accordée au quotidien d’État nigérien ‘’Le sahel’’, mercredi 28 juillet dernier. Considéré comme l’activité minière la plus préoccupante particulièrement au niveau des pays du Sahel, « l’orpaillage clandestin est quasiment à la même proportion que l’exploitation industrielle pratiquée par les grands groupes légalement constitués et reconnus avec des permis formels », souligne Sédiko Douka.

Au Niger, l’or est extrait dans la région de Tillabéry (dans l’Ouest du pays) et à Djado (région d’Agadez) située dans le Nord du pays. Le cumul de la production nationale se situe à 134 kg en 2020, selon la Bceao.

Outre son impact sur l’environnement notamment la destruction des sols et de la flore du fait de l’utilisation du mercure et de plusieurs autres substances chimiques, la production artisanale de l’or suscite des défis s

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