Kayes : un consortium de trois associations en synergie pour plaider l’arrêt des VBG

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Les associations AFCK, ADJAFK et JAMAJGUI plaident auprès des autorités religieuses, coutumières, politiques et les associations de la société civile pour demander l’arrêt des VBG.

Soucieux du rôle que chacun doit jouer pour le combat contre les Violences basées sur le genre (VBG), un consortium de trois associations de la société civile de Kayes (AFCK ADJAFK et JAMAJGUI), a dans le cadre des dernières activités de son programme du projet Voix et Leadership Féminin VLF Musoya, a tenu ce samedi 8 mai 2021, un atelier d’informations et de plaidoyers sur les Violences basées sur le genre. Ledit atelier auquel plusieurs acteurs de la société civile et des collectivités ont pris part, a eu lieu dans la salle de conférence du conseil de cercle de Kayes.

L’objectif selon les organisateurs était de : faciliter la prise de décisions par les autorités locales, les leaders religieux et les chefs coutumiers en faveur de la défense des droits des femmes et filles dans la région.
Le son de cloche des travaux a été donné par Hadi Diallo, adjoint au maire chargé de l’Éducation et de la vie citoyenne. M. Diallo qui a salué l’initiative. Il a par ailleurs, encouragé les organisateurs à plus de dynamisme. « Les collectivités de la mairie sont à la disposition du consortium, et s’engagent à l’accompagner », a -t-il fait savoir.

Ce projet est appuyé techniquement par la direction régionale de la promotion de la femme et de la famille, la maison de la femme de Kayes, etc. Dans son allocution, la représentante du directeur régional de la promotion de la femme et de la famille, a demandé aux participants une forte mobilisation pour venir à bout des Violences basées sur le genre.
Mme Diarra Assitan Camara, présidente de l’ADJAFK a classé les types de violences basées sur le genre les plus fréquents dans la région de Kayes. Selon elle, il existe quatre types de VBG dans la région de Kayes dont : les violences sexuelles, physiques, affectives et psychologiques ainsi que les violences socio-économiques.


Quant aux participants, ils se sont engagés à véhiculer des messages de sensibilisation.
« Nous avions été édifiés sur cette question des VBG. Il faut un changement de mentalité et cela demande l’implication de tout le monde », souligne Souleymane Dissa, président de l’ADEJ.
Lors de l’atelier, les leaders religieux ont lancé un appel d’union et d’amour pour venir à bout de cette problématique. « C’est un manque d’amour sincère qui amène une personne à faire violence sur son prochain », a fait savoir le pasteur Michel Sogoba, de l’église des Assemblées de Dieu de Kayes. C’est sur des prières et bénédictions des imams et pasteurs, qu’a pris fin l’atelier.

Pour rappel, ce programme est financé par le Centre d’études pour la coopération internationale (CECI) et la Société coopérative pour le développement international (SOCODEVI).
Sinsin Salomon TIENOU

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