Kayes : Tout change en période d’harmattan

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Un vent poussiéreux en période d’hivernage dans l’un des quartiers de Kayes. Crédit photo Michel Yao

Depuis la fin de l’hivernage, les habitudes ont commencé à changer dans les ménages pour faire face au nouveau climat « l’harmattan » qui sort peu à peu  sans oublier la poussière qui commence elle aussi.

En période de chaleur à Kayes, la plupart des habitants de la ville qui n’ont pas les moyens de s’offrir un climatiseur ou un humidificateur dorment  soit dehors en plein air, soit dans les cours ou sur les dalles des maisons pour avoir un peu d’air, mais le temps que durera l’harmattan fait changer ces habitudes de la période de canicule.

Le vent sec qui souffle rend glacial d’avantage l’environnement et chacun cherche à s’abriter dans sa chambre pour être tranquille.

Une période favorable aux ventes des produits cosmétiques

Les produits cosmétiques marchent très bien en ce moment et les vendeurs de ces produits se frottent la main « Je vends très bien en ce moment d’harmattan, chaque  jour j’ai de nouvelles clientes qui demandent la pommade. » affirme Rokia Sow vendeuse ambulante de produits cosmétiques rencontrée au centre-ville, un panier sur la tête rempli de marchandises cosmétiques.

Dans les boutiques cosmétiques, les femmes sont les plus nombreuses à s’acheter des pommades pour garder la clarté de son corps et éviter les ridements de peau.

Au même moment, quelques hommes s’achètent la pommade « Durant la période de l’harmattan, j’utilise la pommade sinon avec le vent sec qui souffle la peau sèche très vite » nous balance à la figure Adama Touré  dans l’une des boutiques de cosmétique du grand marché de Kayes.

Le vent sec, soulève la poussière et favorise les rhumes

La période reste fragile et propice à certaines maladies comme le rhume et le paludisme à cause des moustiques qui ne lâchent à aucun moment de la nuit, sauf sous une moustiquaire.

Les populations ne sont pas encore au bout de leur peine, bientôt la poussière envahira la cité des rails comme d’accoutumé chaque année avec un risque de conjonctivité  communément appelé (Apollo) qui frappe les yeux.

Les femmes prennent déjà des précautions et couvrent tous les récipients dans les ménages pour protéger l’eau et les aliments de la maison.

Michel Yao

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